Connectez-vous

Vous n'êtes pas connecté(e).








» Inscription
» Mot de passe perdu ?

Manutention : Ports et Terminaux affrontent la quatrième révolution industrielle

Le 30 novembre dernier, FEPORT, la fédération européenne des opérateurs portuaires et terminaux privés, organisait à Bruxelles sa troisième conférence annuelle des acteurs portuaires.

L’évènement, plateforme d’échange entre entreprises, organisations professionnelles (ESC, ESPO, ECSA, UIRR, CLECAT…) et instances européennes avait cette année pour thème central, « la quatrième révolution industrielle ».

Transition énergétique et décarbonation, numérisation et internet des objets, intégrations des réseaux et partages de données, autonomisation des navires, robotisation des terminaux et montée en puissance du commerce électronique, étaient à l’ordre du jour de l’évènement.

Phase d’intenses transformations, cette quatrième révolution industrielle, « va contraindre toutes les parties concernées à repenser leurs modèles économiques. Pour continuer à jouer leur rôle, les opérateurs de terminaux qui opèrent sur un marché global et très compétitif et qui constituent une industrie à forte intensité de capital, ont besoin d’un cadre légal, financier et socio-économique stable et de règles égales pour tous » a déclaré le Président de FEPORT, Gunther BONZ .

Cette révolution numérique, ce sont aussi de nouvelles opportunités et des chances d’avancer en matière de multimodalité, d’intégration du transport maritime dans les chaînes logistiques, de facilitation des échanges, de simplification des procédures douanières et donc des coûts» estime pour sa part Henrik HOLOLEI, Directeur Général de la DG Move à la Commission Européenne.

Dans ce contexte, Bruxelles estime nécessaire de créer « un environnement régulateur adapté, flexible et résistant dans le domaine de l’utilisation et de l’échange de données notamment, sans oublier les aspects de protection et de sécurité » a-t-il ajouté.

Faire preuve de volontarisme

Un nouvel écosystème est en train d’émerger dans les transports a prévenu Henrik HOLOLEI et si le secteur veut garder le contrôle de sa propre évolution, il devra faire preuve de volontarisme. Comme l’a déclaré Abraham LINCOLN « le meilleur moyen de prévenir l’avenir est de le créer » a rappelé Fernando LIESA, Directeur de l’Alliance pour l’Innovation Logistique pour la Collaboration en Europe.

Le capital humain, un atout indispensable

Même si la robotisation et l’automatisation des terminaux à conteneurs font partie des évolutions du secteur, comme le souligne Dirk VISSER, Consultant shipping chez Dynamar, l’ensemble des intervenants ont été unanimes à considérer que le capital humain demeure d’une importance primordiale dans ce qui reste « une industrie de service » .

Henri HOLOLEI (DG Move) et Julian OGGEL (Novatug) ont listé un certain nombre d’avantages qui découlent de l’avènement des nouvelles technologies : emplois plus sûrs, plus performants et plus valorisants. Ils ont par ailleurs insisté sur l’importance de la formation et le besoin de repenser certaines filières d’enseignement pour résoudre l’inadéquation entre les qualifications de bon nombre de travailleurs et les exigences découlant des nouvelles technologies.

Autre nécessité fondamentale : « comprendre ce que peut faire la technologie et comment traiter les données toujours plus nombreuses » a souligné Francisco BLANQUER, business & innovation manager chez Terminal Link.

Sources : FEPORT / Jean-Louis VENDEVOORDE, L’Antenne 11.12.2017 / illustration : FEPORT

Instantanés UMEP

Une synthèse quotidienne des articles parus dans la presse

Cliquez ici

La boite à outils

Retrouvez ici les notes émanant de l'Administration des Douanes aux Opérateurs

Cliquez ici