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L’alliance premier marque le retour de Yang Ming au Havre

Catégories associées : Alliances, Maritime

Le YM Wreath, porte-conteneurs de Yang Ming, a fait escale le 7 mai 2025 au Havre, marquant ainsi le retour de l’armateur taïwanais après plusieurs années d’absence au port normand. Une escale réalisée dans le cadre de l’Alliance Premier, qui réunit ONE, HMM, et Yang Ming.

Long de 368 mètres pour une capacité de 14 000 EVP, c’est l’un des plus gros navires de l’armement taïwanais. Il opère sur la ligne FE4 entre l’Asie et l’Europe.

L’Alliance Premier a été officiellement lancée avec l’escale fin avril 2025 du HMM Oslo, porte- conteneurs de 24 000 EVP, et du One Integrity, également de 24 000 EVP, le 13 mai dernier. Une escale inaugurale pour le plus grand navire de l’armement One.

L’escale du YM Wreath était opérée par la GMP au Terminal de France.

Haropa Port Le Havre indique qu’elle a illustré “l’attractivité et la compétitivité des infrastructures du Port du Havre, reconnues comme un espace de premier rang par les trois armateurs asiatiques”.

 

Source : Paris Normandie 20.05.2025 / Photo : Haropa Port

Essor de la croisière dans le monde… sauf en France

Catégories associées : Croisière

La croisière a connu en 2024 une croissance soutenue, notamment avec l’essort du marché américain. Pour- tant, en France, elle est en léger repli par rapport à 2023. Le secteur bat un nouveau record, avec 34,6 millions de passagers transportés dans le monde. C’est une progression de 9,15 % par rapport à 2023, et de 16,5 % par rapport à 2019 (29,7 millions de passagers) qui affichait alors son plus haut niveau avant la crise sanitaire.

Cette progression est conforme aux prévisions de la CLIA , avec une tendance similaire pour 2025, à 37,7 millions de passagers. Le cap des 40 millions devrait être atteint d’ici 2027.

Le secteur a triplé de volume en plus de 20 ans. De nouveaux paquebots renforceront la flotte, avec des navires offrant des capacités plus importantes. En effet, d’ici 2036, 73 nouveaux navires seront livrés, avec 176 000 lits, alors que la flotte actuelle en compte 700 000. En 2025, 15 nouvelles unités seront livrées. La croisière ne représente que 2 % du tourisme mondial. Les retombées économiques sont énormes, évaluées par la CLIA en 2023 à 168,6 Md$ à l’échelle mondiale.

L’Europe représente le second marché après les Etats-Unis. Le vieux continent étant un berceau de la construction navale, la CLIA estime que cette industrie a contribué à hauteur de 55 Md€ à la production européenne, soutenant 440 000 emplois.

En 2024, le marché européen a représenté 8,4 millions de passagers (+ 2,8 %). La majeure partie de la croissance globale se situe cependant sur le marché nord-américain, avec 20,1 millions de passagers. Les Etats-Unis ont pesé en 2023 pour 16,9 millions sur le total de 18,1 millions de passagers nord-américains. Les compagnies, y compris euro- péennes, concentrent donc leurs flottes vers les Etats- Unis, le marché le plus dynamique et le plus rentable.

En Europe, en 2023, c’est l’Allemagne qui était en tête (2,51 millions de passagers), suivie du Royaume- Uni (2,4 millions), de l’Italie (1,17 million), de l’Espagne (586 800) et de la France (575 500 passagers). La CLIA annonce pour la France en 2024 une baisse de 2 500 passagers par rapport à 2023 (573 000 passagers). Le marché français a pourtant accueilli deux nouvelles compagnies, CFC et Exploris. Leurs activités a permis de limiter la baisse du marché français.

Contrairement à l’Italie et à l’Espagne où les réservations se font de manière anticipées, les Français réservent plutôt à la dernière minute. Mais les compagnies ont tendance à consacrer plus de cabines sur les marchés plus réactifs, au détriment du marché français. Et comme les ports français ont proposé moins de départs en 2024, les capacités ont été redéployées sur des zones plus actives et rémunératrices.

Armateurs de France, Gican et Ports de France lancent le plan stratégique de décarbonation du Maritime

Catégories associées : Maritime

Les acteurs français du maritime Armateurs de France, le GICAN et Ports de France ont lancé officiellement le 12 mai 2025 le Plan Stratégique de Décarbonation du Maritime (PSDM).

L’objectif de ce plan est d’utiliser les revenus de l’ETS maritime, le système d’échange de quotas d’émission, pour réussir la décarbonation du secteur, un impératif pour ne pas affaiblir sa compétitivité, et pour atteindre les objectifs environnementaux de la France tout en renforçant son développement économique.

Fruit d’un engagement collectif sans précédent, ce plan trace les lignes directrices de la transformation d’un pilier essentiel de l’économie et de la souveraineté nationale, notamment par le fléchage des recettes issues du marché carbone (ETS).

L’économie nationale et européenne est fondamentalement dépendante du secteur maritime : 80% des exportations et importations européennes transitent par la mer et 35% des échanges intra-européens sont assurés par le transport maritime et fluvial.

Avec le 2ème espace maritime mondial, la France dis- pose de nombreux atouts : sa flotte, ses ports, ses chantiers navals, ses équipementiers et ses bureaux d’étude qui forment une filière industrielle maritime d’excellence, intégrée et exportatrice, capable de concevoir, produire, transformer et exploiter les navires d’aujourd’hui et de demain. Cette filière complète est une condition de souveraineté logistique, industrielle et technologique.

Si le transport maritime est vital pour la circulation des flux économiques, l’industrie navale en constitue le socle stratégique. Chantiers navals, équipementiers et bureaux d’études forment un écosystème d’excellence au service de la souveraineté, de l’emploi et de la réindustrialisation.

Avec plus de 15 Mds€ de chiffre d’affaires, dont plus de la moitié à l’export, un excédent commercial structurel de 3 à 4 Md€, 56 000 emplois directs et 760 entreprises réparties sur tout le territoire, elle figure parmi les fi- lières industrielles exportatrices les plus performantes. Par sa double expertise civile et militaire, elle soutient les technologies critiques et assure la construction, la conversion et la maintenance de tous types de navires, cargos, ferries, bâtiments de guerre, câbliers ou na- vires de surveillance.

D’autre part, les ports, en tant qu’infrastructures critiques, assurent la continuité logistique, la sécurité des approvisionnements et le développement économique des territoires, tout en jouant un rôle clé dans la transition écologique du secteur maritime et l’émergence de nouvelles filières industrielles.

L’intégration du maritime dans le système européen d’échange de quotas d’émissions (Emissions Trading Schemes ou ETS), en vigueur depuis janvier 2024, doit être une ressource au service de la transformation du secteur. Les recettes induites doivent donc être intégralement fléchées vers le financement du Plan stratégique de décarbonation, conformément à l’esprit du règlement européen.

Le montant total du besoin de financement annuel pris en charge par la part ETS est estimé à 350 M€, sur un total de 1,4 Md€par an pour atteindre le net zéro en 2050. L’ETS maritime couvrira donc 25 % du besoin global. Les 75 % restants proviendront majoritairement d’investissements privés et de dispositifs déjà existants.

Cette mobilisation financière collective témoigne de l’engagement sans précédent de l’ensemble de la filière.

Le Plan stratégique s’articule autour de trois objectifs majeurs : déployer et opérer des navires décarbonés, transformer les ports français en hubs multi-énergies décarbonées, renforcer les moyens de production et le développement d’équipements décarbonés.

Les bénéfices attendus sont considérables : création de 35 000 emplois, soutien à un secteur essentiel pour l’économie française, modernisation des infrastructures portuaires comme catalyseur de croissance industrielle et logistique, contribution à la réindustrialisation nationale, et atteinte des objectifs environnementaux fixés par le “Fit for 55” européen et l’OMI.

Une vision partagée par les dirigeants

« Nous appelons à un pacte de transition maritime, dans lequel l’État, les collectivités, les entreprises, les syndicats et les citoyens s’engagent ensemble. La décarbonation doit être un accélérateur de souveraineté, de compétitivité, d’excellence industrielle. » a déclaré Pierre Éric POMMELLET, Président du GICAN et PDG de Naval Group.

Édouard LOUIS-DREYFUS, Président d’Armateurs de France et du Groupe Louis Dreyfus Armateurs, a quant à lui rappelé « Nous avons les technologies. Nous avons les solutions. Nous avons l’excellence du savoir-faire français. Ce qui nous manque aujourd’hui, c’est la capa- cité à déployer à grande échelle, à rendre ces solutions accessibles, compétitives, industrielles. Notre ambition est posée. Nos propositions sont concrètes. À présent, il nous faut assumer notre cap. Nous espérons que ce cap pourra être fixé dès l’exercice proche du Comité interministériel de la Mer. »

Hervé MARTEL, Président du directoire du Grand Port Maritime de Marseille qui représentait l’UPF a quant à lui déclaré : « Cette mobilisation collective qui se présente à vous ce soir est donc à la fois un enjeu d’efficacité mais aussi un enjeu économique pour notre pays et je dirais même de souveraineté nationale et européenne. »

Le PSDM sera présenté à la conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) début juin à Nice.

 

Source : Communiqué d’Armateurs de France, du GICAN et de Ports de France 13.05.2025

Communiqué UMEP – Accord de Place : Nouvelle procédure de déclaration du VGM préalablement à l’entrée des Terminaux Havrais

Des camions porte-câbles pour le terminal croisières

Catégories associées : Croisière

L’équipe projet d’Haropa Port chargée du raccordement électrique des navires de croisières s’est rendue à Tallin, en Estonie, début janvier pour la réception du premier camion porte-câbles permettant le raccordement des navires aux installations de courant à quais.

Un poids lourd impressionnant

Ce premier poids lourds “Cable management system” est impressionnant : d’un poids de 20 tonnes, il est équipé d’un bras articulé permettant le raccordement des navires aux coffres électriques installés sur les trois quais de la pointe de Floride, les quais Pierre Cal- let, Hermann du Pasquier et Joannès Couvert.

Trois kilomètres de câbles haute tension de 20 000 volts ont été tirés par Enedis sur le terminal croisières début 2024, qui permettront d’alimenter des prises électriques géantes afin de brancher les navires dont les besoins en électricité sont équivalents à environ 1 000 habitations.

Le camion est équipé de 8 prises de courant XXL, pesant chacune 15 kg.

Deux camions en commande

La commande portait sur deux camions. Le premier véhicule devrait arriver au Havre début Mars 2025 pour une période d’essai.

Florian Weyer, Directeur d’Haropa Port Le Havre, a indiqué que “des travaux ont été nécessaires pour adapter ces engins aux spécificités du port du Havre, notamment les variations de hauteur de marée qui peuvent dépasser les 8 mètres”.

100 tonnes de CO2 par escale

Tous les quais de la pointe de Floride seront électrifiés en 2026, garantissant ainsi des escales zéro fumée. En effet, les moteurs des navires seront coupés dès qu’ils seront amarrés. Cela permet d’éviter 100 tonnes de CO2 et 2 tonnes d’autres émissions polluantes durant les 12h d’escale d’un navire. L’équivalent de 17 piscines olympiques.

L’électrification des quais a coûté 32 M€ dont 13,6 financés par France Relance.

Source : Paris Normandie 28.01.2025 / Photo : DR

L’extension du Canal de Suez est opérationnelle

Catégories associées : Maritime

Le Canal de Suez a mis en service un nouveau tronçon de 10 kms supplémentaires de circulation à double sens, au Sud, près du petit lac Amler. Un essai opérationnel a permis à deux navires de traverser cette nouvelle section.

Cet élargissement a été accéléré après l’échouement du porte-conteneurs Ever Given en 2021. La longueur totale de la section à double sens est ainsi portée à 82 kms. Le Canal de Suez mesure au total 193 kms.

Un investissement maintenu malgré les difficultés financières

L’investissement a été maintenu malgré des difficultés financières.

La chute du trafic maritime est estimée à plus de 60 %, due à la hausse de la piraterie par les Houtis en Mer Rouge. Cela représente un manque à gagner de près de 7 Md$ pour l’Egypte.

Le contexte géopolitique, notamment le cessez-le-feu à Gaza, pourrait permettre un retour progressif à la normale, même si les Armateurs restent prudents.

Sources : Mer et Marine / Ports et Corridors 24.01.2025

Piraterie : la mission atalante prolongée

Catégories associées : Maritime, piraterie

L’Union Européenne a prolongé le mandat de l’opéra- tion Atalante, créée en 2008 pour lutter contre la pira- terie au large de la Somalie.

Cette mission est donc poursuivie pour deux ans et élargie aux abords de la corne d’Afrique (côtes somaliennes, Golfe d’Aden, Ouest de l’Océan Indien occidental et certaines parties de la Mer Rouge).

Elle porte également sur la lutte contre les trafics illicites et s’appuie sur une synergie avec l’autre mission européenne, Aspides, qui protège le transport maritime à proximité du Yemen.

Le Centre de Sécurité Maritime Corne de l’Afrique (Maritime Security Center Horn Of Africa – MSCHOA), qui soutient Atalante et Aspides, est renommé Centre de Sécurité Maritime Océan Indien (MSC Indian Ocean) et voit son rôle renforcé.

A noter que la piraterie, après une certaine accalmie, tend à reprendre. Les re- belles yéménites attaquent désormais des navires marchands aux abords du Détroit de Bab el-Mandeb, rendant cette zone plus dangereuse.

Source : Paris Normandie 18.12.2024

FuelEU : Entrée en vigueur du règlement depuis le 1er janvier 2025

Catégories associées : Maritime, Réglementations Maritime

Le règlement européen FuelEU, adopté en Juillet 2023, qui fixe les limites maximales des émissions de gaz à effet de serre est entré en vigueur depuis le 1er Janvier 2025.

Il concerne tous les navires de plus de 5 000 tonneaux de jauge brute, quel que soit leur pavillon, qui font es- cale dans les ports européens.

Le texte précise qu’il s’applique :

– à tous les navires d’une jauge brute supérieure à 5 000 tonneaux qui servent au transport de passagers ou de marchandises à des fins commerciales, quel que soit leur pavillon.

– à l’énergie utilisée pendant le séjour du navire dans un port d’escale relevant de la juridiction d’un Etat membre ;

– à l’intégralité de l’énergie utilisée lors des voyages au départ d’un port d’escale relevant de la juridiction d’un Etat membre à destination d’un port d’escale relevant de la juridiction d’un Etat membre ;

– à une moitié de l’énergie utilisée lors des voyages au départ ou à destination d’un port d’escale situé dans une région ultrapériphérique relevant de la juridiction d’un Etat membre ;

– à une moitié de l’énergie utilisée lors des voyages à destination ou au départ de la juridiction d’un Etat membre lorsque le port d’escale précédent ou suivant relève de la juridiction d’un pays tiers.

Les objectifs de décarbonation sont fixés dans le plan européen global Fit for 55 et observeront une dimi- nution progressive jusqu’en 2050. “Le pourcentage suivant est déduit de la valeur de référence de 91,16 g d’équivalent CO2 par MJ :

– 2 % à partir du 1er janvier 2025;
– 6 % à partir du 1er janvier 2030;
– 14,5 % à partir du 1er janvier 2035 ; – 31 % à partir du 1er janvier 2040;
– 62 % à partir du 1er janvier 2045;
– 80 % à partir du 1er janvier 2050.

Le calcul des émissions se fait sur le cycle de vie com- plet des combustibles, depuis l’extraction jusqu’à son utilisation, ainsi que la vertu du combustible lors de son usage propulsif. Ainsi le méthanol, qui produit moins de Co2 qu’un fuel

lourd lors de sa combustion, ne sera valorisé et pris en compte que s’il est produit en tant que biométhanol ou e-méthanol vert.

Des mécanismes complexes de calcul de la vertu écologique ont été pris en compte dans les calculs du barême de même que des aménagements comme le regroupement d’une flotte ou le paiement d’une amende pour les navires qui n’escaleraient qu’exceptionnellement dans les eaux européennes.

Utilisation progressive du courant de quai

Enfin le règlement FuelEU prévoit une obligation progressive d’utilisation du courant de quai en 2035, avec l’exception des porte-conteneurs et navires à passagers qui devront s’y conformer au 1er Janvier 2030.

“A compter du 1er janvier 2030, un navire amarré à quai dans un port d’escale relevant de l’article 9 du règle- ment UE 2023/1804 et qui relève de la juridiction d’un Etat membre se raccorde à l’alimentation en électricité à quai et l’utilise pour toute sa demande de puissance électrique pendant qu’il est à quai.

A partir du 1er janvier 2035, un navire amarré à quai dans un port d’escale ne relevant pas de l’article 9 du règlement UE 2023/1804, qui relève de la juridiction d’un Etat membre et lorsque le quai est équipé d’une alimentation en électricité à quai disponible, se raccorde à cette alimentation en électricité à quai et l’utilise pour toute sa demande de puissance électrique pendant qu’il est à quai “.

Ainsi les armements ont obligation de tenir à jour la documentation de leurs navires à l’intérieur de tous les ports concernés et doivent indiquer l’énergie utilisée pour ces navires, qu’ils soient en mer ou à quai.

Un vérificateur, issu de l’administration de la Commission, fournira les méthodes de surveillance et recueil des différentes données.

Les compagnies devront conserver ces informations et documents durant au moins 5 ans, sous forme papier ou électronique, permettant ” au vérificateur de déterminer l’intensité en gaz à effets de serre de l’énergie utilisée à bord des navires “.

Coût de la réduction des émissions carbone

Le centre Maersk McKinney Moller a étudié l’impact sur le coût et les conséquences de l’application de ce règlement européen, en extrapolant les données de soutage de 2023 dans le port de Rotterdam.

La consommation totale de la flotte représente 26,4 MT.

Si l’ensemble des soutes est constitué de fuel lourd type HFO, il faudrait les réduire de 2,4 MT d’équivalent CO2 pour répondre aux exigences de FuelEU.

Il faudrait alors les substituer avec des propulsions auxiliaires, des économies d’énergie ou des combustibles plus vertueux. Les objectifs pourraient être atteints pour 2025 en utilisant du biodiesel et bio-GNL, couvrant ainsi, en Europe, 90 % des objectifs de décarbonation. Mais les prix risquent d’augmenter en fonction de la demande et des limites de production. Réduire de 2,4 MT engendrerait un coût de 350 M$ en 2025 et 1,7 M$ en 2030.

Dès 2030, les coûts devraient fortement augmenter et il faudra d’ici là prévoir de nouvelles stratégies d’approvisionnement en combustible.

Le Havre accueille le navire Roro le plus grand et le plus écologique du monde

Catégories associées : Maritime

L’Aurora, le vaisseau amiral des nouveaux rouliers de Höegh Autoliners, a fait une escale inaugurale au Port du Havre le 7 Octobre 2024.

Premier d’une série de 12 navires rouliers commandés au chantier China Merchants Industry, l’Aurora est le premier de la filière Pure Car Truck Carrier (PCTC). Ca- pable de fonctionner au GNL ou avec des biocombustibles, il a reçu les certifications DNV “ammoniac-ready” et “methanol-ready”. Sa motorisation pourra égale- ment utiliser les futurs combustibles zéro émission comme l’ammoniac.

Contrairement aux navires en opération sur ce segment, les émissions de cette série de navires roro sont réduites de 58 % pour chaque véhicule transporté par rapport à des navires standards actuellement en opération.

L’Aurora peut embarquer jusqu’à 9 100 voitures, ce qui en fait le plus grand transporteur de voitures au monde. Il contribuera à permettre à Höegh Autoliners de franchir plusieurs étapes :

  • atteindre l’objectif 2040 : l’OMI a conclu un accord qui vise à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 70 à 80 % d’ici 2040, allant ainsi au-delà de l’Union Européenne qui vise une neutralité climatique en 2050 ;
  • atteindre l’objectif d’escales zéro carbone porté par le Port du Havre, qui renforce ainsi l’attractivité de son terminal roulier.

 

Sources : Haropa Port 21.10.2024 / Nautilus

Croisière : escale inaugurale du Queen Anne

Catégories associées : Croisière

Le Queen Anne a fait une escale inaugurale à la Porte Océane le 16 décembre 2024. Sister-ship des Queen Mary 2, Queen Victoria et Queen Elisabeth, et dernier paquebot de croisière de la compagnie Cunard, ils for- ment ainsi un luxueux quatuor. Long de 322 mètres, le dernier né peut transporter près de 3 000 passagers.

Ce paquebot peut se brancher au courant de quai, ce qui conforte Haropa Port dans la poursuite de ses tra- vaux d’électrification des quais de la Pointe de Floride.

Les équipements du hangar 13, actuellement en pleine transformation, sont en cours d’assemblage et permettront à terme la conversion et la distribution de l’électricité pour les navires en escale.

Source : Haropa Port 19.12.2024 / Nautilus

Essor de la croisière dans le monde… sauf en France

Catégories associées : Croisière

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