Connectez-vous

Vous n'êtes pas connecté(e).








» Inscription
» Mot de passe perdu ?

Catégorie

Catégorie

Catégorie

Catégorie

Catégorie

Catégorie

Catégorie

LE HAVRE : PROJET D’INSTALLATION D’UNE UNITÉ FLOTTANTE FSRU

Catégories associées : Dynamique Portuaire, Energie

Un projet d’installation d’un terminal flottant de stockage et de regazéification au Havre fait partie des différentes solutions envisagée par TotalEnergies, GRTgaz et Haropa, sous l’égide du Ministère de la Transition écologique.

Un FSRU (Floating Storage Regasification Unit) est un terminal flottant équipé d’un navire méthanier, conçu pour stocker du GNL transbordé par d’autres navires méthaniers et permettant de le regazéifier avant de l’injecter dans le réseau.

L’objectif d’une telle installation est de réduire la dépendance au gaz russe (voire à terme, s’en passer) et, être en mesure d’augmenter les importations de GNL par bateau. Il s’agirait d’une solution plus rapide à mettre en œuvre que la construction de nouvelles cuves qui serait plus onéreux et plus long à mettre en œuvre. Les derniers FSRU construits sont en mesure de stocker jusqu’à 260.000 m3 de GNL (environ les 2/3 des capacités des réservoirs de Montoir ou Fos-Cavaou et
près de la moitié de ceux de Dunkerque).

Une réutilisation de l’appontement de l’ancien terminal méthanier havrais (fermé en 1989) paraît peu probable, compte tenu des structures implantées depuis (site pétrolier, terminal de croisière, nouvelles usines Siemens-Gamesa) et des normes de sécurités en vigueur.

La solution du terminal pétrolier d’Antifer, situé à St Jouin de Bruneval et resté en activité depuis sa construction dans les années 60, pourrait être envisagée.

En effet, le site disposant de plusieurs appontements et conçu pour recevoir les plus gros navires du monde est toujours exploité par la CIM.

Trouver un FSRU risque de s’avérer être une tâche ardue, ces unités étant plutôt rares et la demande très forte, compte-tenu de la situation en Ukraine et de la volonté des pays européens de se passer du gaz russe.

La construction d’un navire pourrait également être envisagée, cependant, les chantiers navals réalisant ce type d’unités existent essentiellement en Asie et leurs carnets de commandes sont déjà pleins pour les prochaines années.

Une source proche du dossier assure à l’AFP que « des discussions avancées sont en bonne voie. Mais il faut être prudent, ce n’est pas fait ».

Les différentes parties prenantes du projet se donneraient jusqu’à deux ans pour mettre en place cette solution. Affaire à suivre, donc …

Sources : Mer et Marine 27.03.2022 / Paris Normandie 28.03.2022.

Energie : inauguration de la plus grande station GNV au port de Gennevilliers

Catégories associées : Energie

Ce jeudi 11 Février, Jean-Baptiste DJEBBARI, Ministre délégué chargé des Transports, s’est rendu sur le port de Gennevilliers pour visiter la plus grande station GNV et bioGNV de France, mise en service en Septembre 2020.

HAROPA – Ports de Paris a attribué la gestion de cette station à la Sem Sigeif Mobilités, qui en a confié l’exploitation à Total.

Cette station, qui accueille quatre pistes d’avitaillement et qui se situe au niveau de la route principale du port, est accessible aux professionnels et aux particuliers 24h/24. Elle distribue du GNV sous forme de gaz naturel compressé et de bioGNC. A terme, elle sera alimentée en biométhane par un méthaniseur qui sera implanté sur le Port de Gennevilliers par le Sigeif et le SYCTOM en partenariat avec HAROPA – Ports de Paris. Ce schéma permet ainsi de développer une chaîne de valeur complète depuis la collecte des déchets et leur acheminement sur le port, jusqu’à leur valorisation sous forme de carburant alternatif pour les véhicules.

Cette station GNV d’envergure permet d’accompagner les clients du port dans la bascule progressive de leur flotte vers des motorisations plus vertueuses.

Elle complète le réseau des stations GNV sur le réseau portuaire de HAROPA tout au long de l’axe Seine, avec celles déjà en service sur le port de Bonneuil sur-Marne et sur le port du Havre.

Ces stations s’inscrivent dans les engagements et les investissements de HAROPA – Ports de Paris en matière de transition énergétique. Il s’agit notamment d’équiper les ports de bornes recharge électrique à quai pour les bateaux ; d’optimiser la consommation énergétique des bâtiments grâce à des travaux de rénovation énergétique sur les sites et le développement de panneaux solaires ; ou encore de participer à l’essor des nouvelles motorisations des flottes fluviales avec notamment le recours à des énergies alternatives comme l’hydrogène.

Pour Antoine BERBAIN, Directeur Général de HAROPA – Ports de Paris : “Nous sommes très fiers d’accueillir la plus grande station GNV de France sur le port de Gennevilliers. Elle complète notre offre de services pour les entreprises et plus particulièrement pour les transporteurs qui pourront ainsi choisir l’utilisation du bioGNV. Elle constitue aussi un symbole de notre engagement dans la transition énergétique sur l’ensemble des ports de l’axe Seine ».

Source : Communiqué de Presse HAROPA Ports de Paris 11.02.2021

Une plateforme maritime combine énergie solaire, éolienne et hydrolien

Catégories associées : Energie

La start-up allemande Sin Power a décidé de développer une plate-forme dotée de panneaux photovoltaïques, de petites éoliennes et même d’un dispositif hydrolien permettant de transformer la force des vagues en électricité.

Entièrement modulable

«La conception modulaire, élément clef depuis le début du développement, permet une grande variété d’applications», explique le Dr Philipp Sinn, PDG de Sinn Power.

«La plate-forme maritime peut fournir de l’énergie renouvelable aux îles et aux parc éoliens offshore du monde entier» 

En effet, la plate-forme entièrement modulable peut être équipée de :

  • quatre convertisseurs hydrauliques produisant de l’énergie grâce aux vagues,
  • anneaux photovoltaïques de 20kw,
  • quatre éoliennes de 6kwp.

Afin de déceler toute anomalie ou défaillance, des informations sont transmises en temps réel à l’aide de capteurs électriques (IP68). Ces analyses continues pourraient à l’avenir anticiper les dommages graves éventuels et ainsi proposer les interventions permettant d’y palier.

La start-up, basée non loin de Munich, réalisera une démonstration en Crète durant l’été où elle possède une base d’essai.

Si celui-ci s’avère concluant, la start-up souhaite démarrer la commercialisation du système dès l’automne prochain.

 

Source : L’Usine Nouvelle 21.06.2020.

Energie : “le charbon, un marché en surcapacité de 45Mt en 2020”

Catégories associées : Energie

En perte de vitesse sur le marché des produits énergétiques, le charbon a été un des trafics principaux des ports mondiaux durant de nombreuses années.

Transition écologique oblige, il plie devant la biomasse, le gaz naturel et l’éolien et subit également la crise sanitaire mondiale.

En 2018, malgré des flux mondiaux en hausse, à 1,2 Mdt, ces derniers sont en chute dans certaines régions du monde et principalement en Europe. La Chine a longtemps été le plus gros consommateur mondial de charbon pour le chauffage et la sidérurgie et ses stocks influaient les évolutions du prix. L’épidémie de coronavirus a eu des effets considérables sur le charbon. Malgré la décision du gouvernement chinois, avant cette crise sanitaire, de réduire ses importations et de privilégier ses producteurs nationaux, de Janvier à Novembre 2019, la Chine a acheté 299 Mt pour le chauffage et l’industrie. Selon des estimations réalisées fin Décembre, les importations devraient être réduites de 25 Mt en 2020, impactées par la politique chinoise qui privilégie ses propres producteurs.

Le terminal sud-africain de Richard’s Bay déplore un repli du trafic en Mars 2020. Malgré un confinement décrété le 26 Mars dernier, les mines de charbon sud-africaines étaient autorisées à poursuivre leur activité, de même que les trains à destination du port. L’offre se maintient mais du fait que la Chine privilégie désormais une production nationale alors qu’elle consommait la moitié de la production mondiale, la demande enregistre une baisse importante. Le charbon sud-africain, qui part principalement sur l’Asie du Sud-Est, accuse une chute de 12 % sur la moyenne des mois de Mars entre 2015 et 2020. L’Inde et la Corée du Sud qui est passée de 300 000 t importées par trimestre à 0 et qui privilégie désormais ses centrales à gaz ont également diminué leurs consommations du fait du confinement, contrairement au Sri Lanka et au Vietnam. Cependant, les pertes ne compensent pas les gains.

« La Colombie, parmi les premiers producteurs mondiaux de charbon, pourrait se déclarer en force majeur si la situation dans les mines et les opérations logistiques ne se résolvent pas ». Par crainte de la contamination au Covid-19, les employés des mines n’ont pas repris le travail. Idem dans les transports. Drummond, principal producteur colombien de charbon, produit encore mais moins. Il a utilisé ses stocks dans le port de Drummond et devra alors arrêter son activité si les opérations logistiques ne redémarrent pas. « Dans le nord-ouest du pays, des groupes sont intervenus pour arrêter la ligne de chemin de fer, obligeant ainsi des producteurs à annuler des chargements à Puerto Bolivar ».

Malgré cela, Rodrigo ECHEVERRI, Directeur de recherche sur le charbon auprès de Noble, a constaté une bonne activité en Colombie sur les exportations durant le 1er trimestre, s’imposant même selon lui sur les marchés asiatiques. Une hausse de 1 % qui doit être comparée au 1er trimestre 2019 au cours duquel la Colombie avait très peu exporté. La Turquie, principale importateur de charbon colombier, cherche de nouvelles alternatives et se tourne vers la Russie, d’autant que les chemins de fer russes accordent une baisse de 12,8 % du transport vers les ports russes baltes et de la Mer Noire.

Les flux de charbon devraient baisser significativement du fait de la crise sanitaire liée au coronavirus et les premières estimations tablent sur une surcapacité de 45 Mt environ pour l’année 2020. La demande devrait chuter de 7,2 % à 927 Mt, plus forte sur le bassin Pacifique qu’Atlantique, de même que l’offre en recul de 2,7 % à 972 Mt. Selon Rodrigo ECHEVERRI , difficile de voir la situation changer à court terme sans une politique de réduction de l’offre émanant des miniers mais aucun grand groupe ne le souhaite. Enfin, il estime que la demande de la Chine devrait reculer de 3,2 % (- 7 Mt) et l’Inde – 6 % (- 160 Mt). La demande en Europe va sensiblement se réduire de 32,5 % (- 27 Mt). En Méditerranée ainsi qu’ en Amérique du Nord et du Sud, la demande devrait rester stable.

Le Japon et la Corée du Sud bénéficient d’une chute des prix du gaz pour reporter leur consommation au détriment du charbon. L’offre et la demande devraient être réévalués en fonction du prix du baril et du gaz d’une part, mais surtout des politiques de relance économique de chaque pays au sortir de la crise sanitaire mondiale, qui impacteront également les taux de fret. Les analystes indiquent que c’est le redémarrage de l’industrie sidérurgique et notamment automobile qui pourrait redynamiser les flux de charbon.

Source : JMM 23.04.2020

Energie : pétrole, une question de stockage

Catégories associées : #covid-19, Energie

Avec une production en hausse et l’effondrement de la demande de produits pétroliers, les capacités de stockage diminuent. Même les supertankers stockent en mer. Cette situation engendre un surcoût ce qui par conséquent accentue la pression sur les cours du brut, qui chutent.

Les surplus de production s’accumulent. Les analystes de l’Oxford Institute for Energy Studies redoutent que le monde « arrive à court de capacités de stockage », compte tenu d’une énorme différence entre l’offre et la demande.

Antoine ROSTAND, PDG de Kayrros qui évalue les données grâce aux images satellite, estime pour sa part qu’il ne reste plus que « 600 millions de barils de capacités de stockage dans le monde. Une situation sans précédent ». Selon lui, d’ici deux mois et demi, il n’y en aura plus de disponibles.

Selon Florian THALER, cofondateur de la plateforme d’analyse de données OilX, des capacités encore disponibles aux Etats-Unis, en Chine, en Inde, en Corée et au Japon s’arrachent à prix d’or. L’Afrique du Sud et les Caraïbes en proposent encore. Aux Etats-Unis, le confinement de la population va engendrer un effondrement de la demande et les capacités vont diminuer très rapidement. Certaines raffineries américaines ont cessé le raffinage faute de stockage disponible.

Les oléoducs, les wagons de chemin de fer ou les tankers, devenus des entrepôts flottants, ne servent désormais plus seulement de moyens de transport du pétrole. Sémiramis ASSIMAKOPOULOU, de Signal Group chargé d’évaluer les disponibilités de pétroliers en temps réel, estime que c’est 12 % de la flotte de navires de très grande capacité qui est concernée. Un VLCC, capable de transporter 2 millions de barils, se louait 30 000 $ par jour début Mars. Aujourd’hui, c’est 150 000 $ par jour voire 200 000 $ comme brièvement atteint en Mars.

Plus personne ne veut acheter de pétrole puisque le stocker coûte trop cher, d’où l’impact sur les prix. Les producteurs sont contraints de se débarrasser de leurs stocks pour éviter de fermer des puits, ce qui coûte très cher et peut endommager les installations de manière définitive.

Conséquence : le prix du baril s’est encore effondré le 20 Avril. A la bourse de Paris, en début de soirée, le Brent, produit en Mer du Nord et principale référence du marché mondial, cotait moins de 1$ le baril, tombant ensuite en-dessous de zéro. Plusieurs analystes estiment que les prix, qui concernaient une livraison en Mai, vont remonter pour la prochaine livraison prévue en Juin. A la bourse de New-York, le WTI, prix du baril de brut texan, a clôturé à -37,63 $.

Le Brent et le WTI suivent habituellement quasiment les mêmes courbes de prix. Francis PERRIN, Directeur de recherche à l’Iris, estime que l’écart observé hier est artificiel car on compare le contrat à terme Brent en Juin à celui du WTI en Mai. A échéance Juin, les deux valeurs sont beaucoup plus proches.

Au Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, les prix négatifs sont déjà apparus, le Western Canadian Select s’échangeait lundi à -0,15 $.

23 pays, Membres de l’OPEP, sont parvenus à un accord pour réduire la production mondiale. Mais avec une demande paralysée, la reprise de la consommation n’est pas attendue avant plusieurs semaines. Pour preuve, la demande mondiale en Avril est inférieure de 29 millions de baril par jour par rapport à l’année précédente.

Sources : Les Echos 14.04.2020 / Le Figaro 21.04.2020 / Paris Normandie 21.04.2020

Validation du parc offshore au large de Fécamp pour 2023

Catégories associées : Energie

Mercredi 24 juillet 2019, « le Conseil d’État a validé les dernières autorisations administratives », pour le parc offshore au large de Fécamp.

Lire la suite

L’électrique et l’hydrogène : les nouveaux carburants du transport fluvial

Catégories associées : Energie

Les nouvelles normes antipollution accélèrent la transition énergétique du secteur du transport fluvial. Lire la suite

Instantanés UMEP

Une synthèse quotidienne des articles parus dans la presse

Cliquez ici

La boite à outils

Retrouvez ici les notes émanant de l'Administration des Douanes aux Opérateurs

Cliquez ici