Alors qu’un confinement généralisé avait été imposé à la ville de Shenzhen mi-mars, quelques restrictions ont été levées par les autorités locales afin de permettre au port de reprendre ses opérations, indispensables pour l’économie du pays (rappelons que l’an dernier en mai, le Terminal à conteneur du Port de Yantian avait partiellement fermé, réduisant de 70% ses opérations).

Les autorités ont également autorisé le rétablissement des transports publics de quatre districts (dont celui de Yantian) ainsi que la réouverture des usines. Les commerces non essentiels eux, resteront fermés pour le moment.

Cette nouvelle vague de covid a de nouveau affecté les opérations de conteneurs mais est surtout venue rallonger les files d’attente déjà conséquentes des capesizes au large des ports chinois (7,4 millions de tpl actuellement d’après Braemar ACM).

Le 16 mars, 34 navires étaient en attente au large de Shenzhen et une trentaine le long des côtes de Qingdao (nord-est de la Chine), d’après les données de Refinitiv.

Si les mesures de confinement s’assouplissent à Shenzhen, elles se durcissent dans le nord-est du pays avec, un confinement strict à Jilin, une régulation dans la métropole de Changchun et un confinement généralisé de 24 heures pour le dépistage de toute la population (7,7 millions d’habitants) à Tangshan, berceau de la sidérurgie chinoise.

Source : JMM 20.03.2022.

Conformément à la politique « zéro Covid » de Pékin et alors que le contexte mondial actuel complique déjà le bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement ; Le port de Shenzhen est à nouveau soumis à un confinement généralisé. Lire la suite

Les professionnels du maritime et le Gouvernement français se sont mobilisés pour alerter sur la nécessité pour les marins d’être considérés comme prioritaires
pour la vaccination contre la Covid-19.

C’est désormais chose faite. En effet, les marins français de la marine marchande et de la grande pêche sont désormais éligibles à la vaccination, sans limite d’âge.
Ils peuvent donc prendre rendez-vous auprès d’un centre de vaccination en cochant la case réservée aux professionnels de la santé.

Par ailleurs, dans le cadre de la Déclaration de Neptune, signée par plus de 800 entreprises et organisations, dont Armateurs de France, le Global Maritime Forum insiste sur la nécessité de collaborer afin de résoudre la crise des relèves d’équipages. Un indicateur mensuel de changement d’équipage a été créé, en se basant sur les données que les principaux gestionnaires de navires fournissent.

Un premier indicateur, publié en Mai, permettra de mieux connaître la situation sanitaire des marins.

Afin de soutenir les marins et leurs familles affectés à travers le monde par la pandémie, les acteurs du monde maritime et les organisations caritatives ont créé le Seafarer International Relief Fund.

Si vous souhaitez lui apporter votre soutien, cliquer ICI.

La Déclaration de Neptune

Rappelons que les quatre actions primordiales de la Déclaration de Neptune sont :

– Reconnaître les marins en qualité de travailleurs clés et leur donner un accès aux vaccins Covid-19 – Etablir et mettre en œuvre des protocoles sanitaires de référence basés sur les meilleurs pratiques existantes – Accroître la collaboration entre les exploitants de navires et les affréteurs pour faciliter les relèves d’équipages – Assurer la connectivité aérienne entre les principales plateformes maritimes pour les marins

Avec l’augmentation du nombre de contaminations et les nouveaux variants, les changements d’équipages et le bienêtre des marins, au cœur des préoccupations des professionnels du maritime, sont à risque. En effet, de nombreuses restrictions de voyages ont été renforcées et les marins vaccinés sont encore peu nombreux.
Aussi, la Déclaration de Neptune insiste sur l’importance de poursuivre les efforts afin de faciliter les relèves d’équipage et soutenir les marins.

Les signataires
La Déclaration de Neptune est soutenue par plus de 800 entreprises et organisations à travers le monde, parmi lesquels Armateurs de France, Bourbon, Brittany Ferries, CMA CGM, la Compagnie Maritime Nantaise, DFDS, France LNG Shipping, Gazocean, Geogas Maritime, Louis Dreyfus Armateurs, Jifmar Offshore Services, Maritima, Orange Marine, Ponant, Socatra et V Ships France.

Cliquez ICI pour en savoir plus.

Source: Armateurs de France 12.05.2021

Le pétrolier Fairway, en provenance de Suez transportant une cargaison de pétrole brut déchargé au HAVRE-ANTIFER, a signalé que des membres d’équipage
avaient été testés positifs à la Covid-19.

Des consultations médicales à distance ont été menées depuis Toulouse. Trois marins ont été hélitreuillés jusqu’à l’hôpital Jacques Monod après deux tentatives
d’évacuation des malades qui ont dû être repoussées du fait de la météo.

Parmi les marins évacués figure le chef mécanicien qui est en réanimation.

Les trois marins étant employés aux machines, l’équipage ne pouvait plus gérer le pétrolier car le Commandant ne souhaitait pas utiliser les machines. La société de remorquage Boluda a été missionnée par les Autorités Portuaires pour convoyer le pétrolier jusqu’au Quai Osaka, à Port 2000, grâce à 5 remorqueurs, deux à l’avant, deux à l’arrière et un chargé de la surveillance.

Charles BOUTRY, Responsable Opérations Armement chez BOLUDA, a déclaré : « Nous savions que nous avions cette manœuvre à faire. Nos appareils ont appareillé à 4h du matin. C’est une manoeuvre inhabituelle dans le sens où le navire est sans propulsion ».

Le reste de l’équipage est consigné à bord. De nouveaux tests ont été pratiqués avec au total 19 contaminations sur 25. D’autres tests seront faits.

Depuis le début de la pandémie, il s’agit du premier navire à être immobilisé en raison d’un équipage contaminé.

Rappelons que les marins ne font pas partie des personnes prioritaires pour être vaccinés, contrairement à ce que demandent de nombreuses organisations françaises et internationales.

Sources: France Bleu – Jeune Marine 25.04.2021 / Le Marin 27.04.2021

Les armateurs souhaitent que les marins, particulièrement vulnérables, soient considérés comme prioritaire pour la vaccination contre la Covid-19. Ainsi Armateurs de France a envoyé un courrier en ce sens à Jean CASTEX, Premier Ministre. L’association professionnelle explique que « l’éloignement des côtes et donc de tout centre médical, ainsi que l’espace exigu d’un navire rendent le développement du virus particulièrement dangereux et rapide ». Il est difficile d’appliquer notamment les distanciations à bord d’un navire.

Elle rappelle également que ces professions ont été jugées indispensables au maintien des chaînes logistiques dès le début de la crise sanitaire, et que la vaccination des marins peut devenir « une condition impérative d’entrée dans certains pays ».

Et Armateurs de France plaide enfin pour la vaccination prioritaire pour tous les marins embarqués sur des navires battant pavillon français, quel que soit leur pays d’origine ou leur régime de sécurité sociale.

Elisabeth BORNE, Ministre du Travail, a reçu les partenaires sociaux pour une concertation qui a permis « d’identifier 17 familles de métiers sur la base de 2 critères, être en contact avec le public ou l’impossibilité d’avoir recours au télétravail ».

Mais ni les marins, à l’exception des capitaines de ferry, ni les employés du maritime ne sont concernés. La CGT, qui dénonce ce manque de considération, estime à « que vacciner les marins ferait à peine 10 000 professionnels supplémentaires ».

Cependant, « des travaux sont en cours avec le Ministère des Transports pour examiner des modalités particulières de vaccination pour les personnels navigants techniques et commerciaux du secteur aérien et les marins, notamment ceux qui sont amenés à faire des escales internationales ». Cette décision s’inscrirait dans le sens des recommandations de l’OMS, appuyée par l’Organisation Internationale du Travail, l’Organisation de l’aviation civile internationale et l’Organisation internationale pour les migrations, qui demandent que ces personnels soient vaccinés en priorité.

Sources: L’Antenne – Le Marin 21.04.2021

La Place Portuaire Havraise est en lien constant et s’organise pour que l’activité perdure

En cette période exceptionnelle que nous traversons,

L’UMEP vous informe qu’elle met à disposition et en libre-accès sur son site internet (www.umep.org), tous les communiqués ou articles relatifs à l’information sur la COVID-19 et aux moyens de lutte déployés pour endiguer cette pandémie.

Nous profitons de ce message pour vous rappeler que toutes les Entreprises Maritimes et Portuaires restent pleinement mobilisées et mettent tout en oeuvre pour assurer la continuité des différents services indispensables à l’accueil des navires et au transit des marchandises. Elles contribuent pleinement, par la mise en place de leur plan de continuité
d’activité, à éviter toute situation de pénurie.

Retrouvez toutes les réponses officielles aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19 et les recommandations pour votre santé sur la plateforme : www.gouvernement.fr/info-coronavirus

La Covid-19 a durement touché l’Italie et les conséquences économiques se font déjà sentir pour les ports italiens. Pour exemple, le port de Gênes a enregistré pour le mois d’Avril son plus mauvais résultat depuis 1995.

En effet, son trafic global s’élève à 3 Mt contre 4,66 Mt en Avril 2019, (-35,5 %). Tous les trafics sont concernés par la baisse sauf les vracs solides qui progressent de 65,3 %, à 46 000 t.

Les marchandises diverses reculent de 25 % à 2,2 Mt. Le conteneur chute de 18,7 %, à 1 Mt en tonnage et de 21,2 % en nombre d’EVP, à 176 000 EVP. Le conventionnel enregistre –42 % à 442 000 t.

Concernant les vracs liquides, qui s’élèvent à 513 000 t, les hydrocarbures plongent de 62,5 %. Les autres vracs liquides reculent de 27,7 % à 51 000 t, parmi lesquels les chimiques (– 12,9 % à 34 000 t), les huiles végétales et le vin (– 45,6 % à 18 000 t). Le soutage recule de 15,9 % à 69 Mt. La croisière a été totalement déstabilisée par la pandémie de coronavirus, – 99 % avec 1 000 passagers seulement, et -96 % pour les car-ferries, avec 4 000 voyageurs.

A noter que le port de Savone voit son trafic reculer de 16,8 %, à 1 Mt.

Source : L’Antenne 29.05.2020

📡[MISES A JOUR] #TousMobilisés #UnitedKnowHow #LeHavre #portduhavre

🆕#déconfinement

🆕@douane_france du HAVRE : Plan de reprise d’Activité

🆕#Activitépartielle

🆕#PUSHBYHAROPA

🆕Aides disponibles chefs entreprise victime de la crise Gouvernement

🆕FAQ LE FONDS DE SOLIDARITE : Quelles démarches pour quelles entreprises?

🆕FAQ : Engagement de responsabilité pour les grandes entreprises bénéficiant de mesures de soutien en trésorerie

🆕Gouvernementpas à pas démarches

🆕Déclaration déplacement & Restriction Frontières

🆕Télétravail et déconfinement, FàQ éditée par @MinistèreduTravail

et bien plus…

#COVID-19 – INFORMATIONS

Avec une production en hausse et l’effondrement de la demande de produits pétroliers, les capacités de stockage diminuent. Même les supertankers stockent en mer. Cette situation engendre un surcoût ce qui par conséquent accentue la pression sur les cours du brut, qui chutent.

Les surplus de production s’accumulent. Les analystes de l’Oxford Institute for Energy Studies redoutent que le monde « arrive à court de capacités de stockage », compte tenu d’une énorme différence entre l’offre et la demande.

Antoine ROSTAND, PDG de Kayrros qui évalue les données grâce aux images satellite, estime pour sa part qu’il ne reste plus que « 600 millions de barils de capacités de stockage dans le monde. Une situation sans précédent ». Selon lui, d’ici deux mois et demi, il n’y en aura plus de disponibles.

Selon Florian THALER, cofondateur de la plateforme d’analyse de données OilX, des capacités encore disponibles aux Etats-Unis, en Chine, en Inde, en Corée et au Japon s’arrachent à prix d’or. L’Afrique du Sud et les Caraïbes en proposent encore. Aux Etats-Unis, le confinement de la population va engendrer un effondrement de la demande et les capacités vont diminuer très rapidement. Certaines raffineries américaines ont cessé le raffinage faute de stockage disponible.

Les oléoducs, les wagons de chemin de fer ou les tankers, devenus des entrepôts flottants, ne servent désormais plus seulement de moyens de transport du pétrole. Sémiramis ASSIMAKOPOULOU, de Signal Group chargé d’évaluer les disponibilités de pétroliers en temps réel, estime que c’est 12 % de la flotte de navires de très grande capacité qui est concernée. Un VLCC, capable de transporter 2 millions de barils, se louait 30 000 $ par jour début Mars. Aujourd’hui, c’est 150 000 $ par jour voire 200 000 $ comme brièvement atteint en Mars.

Plus personne ne veut acheter de pétrole puisque le stocker coûte trop cher, d’où l’impact sur les prix. Les producteurs sont contraints de se débarrasser de leurs stocks pour éviter de fermer des puits, ce qui coûte très cher et peut endommager les installations de manière définitive.

Conséquence : le prix du baril s’est encore effondré le 20 Avril. A la bourse de Paris, en début de soirée, le Brent, produit en Mer du Nord et principale référence du marché mondial, cotait moins de 1$ le baril, tombant ensuite en-dessous de zéro. Plusieurs analystes estiment que les prix, qui concernaient une livraison en Mai, vont remonter pour la prochaine livraison prévue en Juin. A la bourse de New-York, le WTI, prix du baril de brut texan, a clôturé à -37,63 $.

Le Brent et le WTI suivent habituellement quasiment les mêmes courbes de prix. Francis PERRIN, Directeur de recherche à l’Iris, estime que l’écart observé hier est artificiel car on compare le contrat à terme Brent en Juin à celui du WTI en Mai. A échéance Juin, les deux valeurs sont beaucoup plus proches.

Au Canada, quatrième producteur mondial de pétrole, les prix négatifs sont déjà apparus, le Western Canadian Select s’échangeait lundi à -0,15 $.

23 pays, Membres de l’OPEP, sont parvenus à un accord pour réduire la production mondiale. Mais avec une demande paralysée, la reprise de la consommation n’est pas attendue avant plusieurs semaines. Pour preuve, la demande mondiale en Avril est inférieure de 29 millions de baril par jour par rapport à l’année précédente.

Sources : Les Echos 14.04.2020 / Le Figaro 21.04.2020 / Paris Normandie 21.04.2020

Un projet d’installation d’un terminal flottant de stockage et de regazéification au Havre fait partie des différentes solutions envisagée par TotalEnergies, GRTgaz et Haropa, sous l’égide du Ministère de la Transition écologique. Un FSRU (Floating Storage Regasification Unit) est un […]

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Ce jeudi 11 Février, Jean-Baptiste DJEBBARI, Ministre délégué chargé des Transports, s’est rendu sur le port de Gennevilliers pour visiter la plus grande station GNV et bioGNV de France, mise en service en Septembre 2020. HAROPA – Ports de Paris a […]

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La start-up allemande Sin Power a décidé de développer une plate-forme dotée de panneaux photovoltaïques, de petites éoliennes et même d’un dispositif hydrolien permettant de transformer la force des vagues en électricité. Entièrement modulable «La conception modulaire, élément clef depuis le […]

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En perte de vitesse sur le marché des produits énergétiques, le charbon a été un des trafics principaux des ports mondiaux durant de nombreuses années. Transition écologique oblige, il plie devant la biomasse, le gaz naturel et l’éolien et subit également la […]

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Grâce à la mobilisation et l’efficacité de l’ensemble des acteurs des communautés portuaires et aéroportuaires, l’activité de la chaîne logistique continue de fonctionner pour permettre aux consommateurs de bénéficier d’un approvisionnement garanti sur l’ensemble du territoire français (continental et ultra-marin), […]

Transports publics : protéger les chauffeurs de bus Même si l’offre est réduite, les services de transport urbain et interurbain de voyageurs continuent de fonctionner. Le décret impose des mesures qui pour la plupart ont déjà été prises par les grands opérateurs, en liaison quotidienne avec le […]

Fait inédit, la France connaît une crise sanitaire grave. Le pays est confiné et les activités tournent au ralenti. Edouard PHILIPPE, Premier Ministre, Muriel PENICAUD, Ministre du Travail, Bruno LE MAIRE, Ministre de l’Economie et Olivier VERAN, Ministre de la […]

Source : Communiqué de Presse Ministère de la transition écologique et solidaire / 20.03.2020.

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire et Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, rappellent que l’ensemble de l’activité économique du pays continue de fonctionner et que toute la […]

Mercredi 24 juillet 2019, « le Conseil d’État a validé les dernières autorisations administratives », pour le parc offshore au large de Fécamp.

Les nouvelles normes antipollution accélèrent la transition énergétique du secteur du transport fluvial.